Venez assister à une performance exceptionnelle de la troupe Havraise « La Bazooka » dans la prairie du musée !

Attendez-moi !

« Zouzou, elle au moins, elle serait juste ! Parce qu’elle serait détachée de tout jugement, elle ferait ce qu’elle sent, elle en aurait rien à foutre du public, de… qui regarde, ce que les autres pensent. Elle ne chercherait pas à impressionner, elle s’en foutrait qu’on la respecte, elle ferait sa vie. Oui, Zouzou, ce serait vraiment l’interprète parfaite, l’être le plus abandonné et le plus incarné en même temps. »

Est-ce que revivre ses souvenirs d’enfance peut créer une danse ? Raviver des sensations solaires comme autant de pages d’un journal intime. Laisser remonter à la surface une danse enfouie dans les profondeurs d’une nappe phréatique qui ne demandait qu’à être réveillée. Une danse légère qu’on pourrait avoir dans les jambes, comme ça, sans force, jusqu’à la fin de sa vie…

Sarah Crepin et Etienne Cuppens vous replongent dans l’enfance et l’adolescence grâce à une mise en scène moderne. Un spectacle décalé qui met la danse en avant avec grâce et bonne humeur.

Entrée libre, sans réservation.

Lieu :
Prairie du musée

Intervenants

Etienne Cuppens est metteur en scène et régisseur son. Il a travaillé au Tréteaux de France, à l’Opéra national de Paris puis à la Maison de la Culture du Havre. Il collabore principalement avec Jean-Paul Buisson, musicien et ingénieur du son. En 2002, il fonde avec Sarah Crépin La BaZooKa et devient le metteur en scène des spectacles de la compagnie. Il y réalise aussi les environnements sonores, conçoit les dispositifs scénographiques et propose des pistes d’explorations chorégraphiques.

Sarah Crépin est chorégraphe et interprète. À l’issue d’un DUT en communication, elle assiste Charles Picq au sein du département vidéo de la Maison de la Danse de Lyon. En 1995, elle est engagée par François Raffinot alors directeur du Centre Chorégraphique National du Havre. Elle murit en tant qu’interprète et s’enrichit des nombreuses expériences de créations et de tournées à l’étranger. En 2002, la création du collectif La BaZooKa avec Étienne Cuppens leur permet de produire des pièces qui font écho à leur imaginaire et d’affirmer une danse sauvage et fougueuse mais aussi un goût pour l’absurde. La BaZooKa devient leur terrain de jeux et d’expérimentation. Depuis 2008, l’activité croissante de la compagnie impose à Sarah de se consacrer pleinement à son développement artistique.

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