En écho à l’exposition Monet/Rothko, le musée des impressionnismes Giverny vous invite à assister à la deuxième édition de son festival de piano, alternant musique française et américaine.

Vendredi 27 mai, plongez dans la musique française mêlée à la poésie franco-américaine avec Vanessa Wagner et Romane Bohringer.

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Programme du piano-lecture

Par la pianiste Vanessa Wagner

Erik Satie 
Gnossiennes
Gymnopédie

Philip Glass
Etudes

Par l’actrice Romane Bohringer

Lecture du recueil Je serai le feu de Diglee, qui regroupe des poétesses françaises et américaines de la fin du XIXe à nos jours.

Le Festival de piano

Le musée des impressionnismes Giverny vous propose d’assister à la deuxième édition de son festival de piano. La pianiste internationale Vanessa Wagner a fait l’honneur d’en être la directrice artistique.

Doté d’une vaste programmation musicale, de l’électro à la musique baroque, de la musique de chambre au jazz, le musée a déjà invité à la fois les violoncellistes Gautier Capuçon ou Camille Thomas mais aussi l’Opéra de Rouen et Les Arts Florissants de William Christie.  

Parce que la musique est au cœur de la création et que notre musée reflète ces formes diverses, ce festival de piano permettra de découvrir en trois performances l’univers franco-américain, en lien avec l’exposition Monet/Rothko.

Cette année, Vanessa Wagner, directrice musicale de l’événement, inaugurera ce week-end musical par un duo piano-lecture avec Romane Bohringer, le vendredi 27 mai au soir, et sera suivie de Jean-Marc Luisada le samedi 28 mai, puis de Marie-Laure Garnier, soprano, accompagnée au piano de Célia Oneto Bensaid, le dimanche 29 mai.
En partenariat avec Yamaha.

Vanessa Wagner

Décrite par le quotidien Le Monde comme “la pianiste la plus délicieusement singulière de sa génération”, Vanessa Wagner poursuit une carrière à son image, originale et engagée, mêlant les récitals classiques, la création contemporaine, la pratique des instruments anciens, la musique de chambre, ainsi que les rencontres transversales avec d’autres pratiques artistiques.

Ces dernières années, elle a initié des collaborations avec des artistes tels que les musiciens électroniques Murcof ou Molécule, le plasticien Quayola, le circassien Yoann Bourgeois ou le chanteur Arthur H, et a participé à plusieurs créations chorégraphiques signées par Emmanuelle Vo Dinh, Sylvain Groud, Petter Jacobson.

Très investie dans la musique de son temps, elle est dédicataire de plusieurs pièces de Pascal Dusapin, François Meimoun, François Sarhan et Alex Nante.

Réputée pour ses couleurs musicales, l’intensité de son jeu et la richesse de son toucher, ses interprétations sensibles et réfléchies, son vaste répertoire sans cesse renouvelé est le miroir d’une personnalité toujours en éveil, tissant patiemment des liens entre des univers trop souvent cloisonnés.

En 2016, elle a enregistré pour le label InFiné l’album très remarqué « Statea » (ffff Télérama) avec le producteur Murcof, associant piano et électronique autour de pièces minimalistes de Philip Glass à John Cage, qui a donné lieu à de nombreux concerts de par le monde.

Fruit de sa nouvelle collaboration avec le label La Dolce Volta, un album « Mozart, Clementi » sorti en 2017 réunissait sa pratique du piano-forte et du piano moderne. Celui-ci a d’ailleurs reçu les honneurs de toute la presse musicale, de Télérama au Monde, comme l’ensemble de sa large discographie qui a reçu de nombreuses récompenses et aborde le grand répertoire, depuis son premier disque Rachmaninov en 1996 (de Rameau, Haydn, Mozart, Schumann, Schubert, Brahms, Liszt Scriabin, Debussy, Ravel, à Berio, Meimoun, Dusapin).

Elle a sorti fin 2018 un nouvel opus qui mêle le Liszt méditatif des « Harmonies Poétiques et Religieuses » en écho à des oeuvres mystiques d’Arvo Pärt.

En avril 2019, elle consacre un enregistrement au courant minimaliste dans un disque intitulé « Inland » (Infiné). Ce disque comporte quelques pièces rares ou inédites d’un répertoire qu’elle affectionne particulièrement. Il a lui aussi été très remarqué, donnant lieu à de nombreux concerts.

Consacrée « Révélation soliste instrumental » aux Victoires de la Musique Classique en 1999, Vanessa Wagner s’est depuis produite à travers le monde entier, et sa carrière depuis 20 ans ne cesse de s’enrichir.

Elle est l’invitée de nombreux orchestres dirigés par Charles Dutoit, François-Xavier Roth, Jean-Claude Casadesus, Theodor Guschlbauer… et se produit régulièrement dans des salles comme la Philharmonie de Paris, le Grand Auditorium de Radio France, le Théâtre de Bouffes du Nord, le Théâtre des Champs Elysées, la Seine Musicale, le Grand Auditorium de Bordeaux, de Lyon, de Lille, le Grand Théâtre d’Aix en Provence, le Corum de Montpellier, l’Arsenal de Metz, le TAP, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, l’Oriental Art Centre de Shanghai, le Symphony Hall d’Osaka, la Cité de le Musique de Rio, l’Académie Santa Cecilia de Rome…

Vanessa Wagner est également à l’affiche des grands festivals comme la Roque d’Anthéron, Piano aux Jacobins, le Festival International d’Aix-en Provence, les Folles Journées, le Piano Lille Festival… Elle est une chambriste recherchée et partage volontiers la scène avec ses amis musiciens, en particulier le violoniste Augustin Dumay avec lequel elle joue depuis plus de dix ans.

Vanessa Wagner est directrice artistique du Festival de Chambord depuis 2010 où elle élabore une programmation ambitieuse et éclectique.

Elle a été nommée en 2020 Chevalier de la Légion d’Honneur.

Romane Bohringer

Romane Bohringer est née le 14 août 1973 à Pont-Sainte-Maxence, dans l’Oise. Enfant, elle passe beaucoup de temps sur les tournages auxquels participe son père Richard. Elle débute à douze ans par de petits rôles au cinéma, mais c’est au théâtre, dans La Tempête  de Shakespeare mise en scène par Peter Brook qu’elle se fait connaître. Son rôle dans Les Nuits fauves  de Cyril Collard (1992) lui vaut le César du meilleur espoir féminin.

Après avoir été L’Accompagnatrice  pour Claude Miller, elle connaît de nouveau le succès avec sa prestation dans Mina Tannenbaum  de Martine Dugowson (1994). Elle retrouvera la réalisatrice en 1996 pour Portraits Chinois . Ses choix la portent vers le cinéma d’auteur, dans des films qui sont parfois restés confidentiels (Vigo, histoire d’une passion  de Julien Temple en 1998 ou Rembrandt  de Charles Matton en 1999), mais elle joue également dans des productions grand public, comme Nos Enfants chéris (Benoît Cohen, 2003).

En 2001, elle crée les costumes du film Le Pornographe  de Bertrand Bonello. Elle joue par deux fois son propre rôle, en 2006 sous la direction de son père dans C’est beau une ville la nuit  et en 2009 dans Le Bal des actrices  de Maïwenn. Romane Bohringer se produit régulièrement au théâtre, alternant textes classiques et auteurs contemporains. En 2001, elle a mis en scène Les Sept Jours de Simon  de Carole Fréchette au Théâtre d’Edgar. En 2013, elle partage la scène avec son père, Richard Bohringer dans la pièce J’avais un beau ballon rouge  d’Angela Dematté, dans une mise en scène de Michel Didym.

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